Un chemin de la Retirada

Mettre en forme et transmettre

Voilà, nous y sommes. C'est la dernière ligne droite avant de franchir la ligne d'arrivée !

Encore un effort, le dernier.

Mais, pas de stress, je ne vais pas vous laisser tomber si près du but. Mes conseils sont là pour vous accompagner :

 

 

Conseil n°23 : Entraînez-vous sur un format court

Trouver les bons mots, rédiger, argumenter, développer, appliquer les règles de l'orthographe, de la grammaire, de la ponctuation... tout est surtout une question d'habitude.

Alors, pour s'exercer et progresser, rien de tel qu'un peu d’entraînement !

Je vous conseille donc le petit exercice suivant : rédiger un portrait d'exilé sur le modèle de ceux publiés sur ce site (exemples ici).

Comment faire ? c'est tout simple.
1) choisissez une personne, une seule, parmi toutes celles dont vous connaissez maintenant le chemin d'exil,
2) commencez par décrire cette personne en quelques lignes (où et quand est-elle née ? Comment est-elle ? Son caractère ? Qui est-elle pour vous?...)
3) énumérez les grandes étapes de son parcours de vie,
4) rédigez un court paragraphe sur chacune de ces grandes étapes,
5) terminez votre rédaction en indiquant ce que cette personne est devenue.
Et c'est fini !

C'était facile ? Super ! Ça veut dire que vous êtes prêt à vous attaquer au parcours de toute la famille.
C'était compliqué ? Sélectionnez une autre personne dont vous connaissez le parcours et refaites l'exercice.
Plus vous écrirez et plus vous serez à l'aise à l'écrit.

Le résultat ne vous satisfait pas entièrement ?
Vous pouvez envoyer votre brouillon à contact@unchemindelaretirada.fr (c'est gratuit et sans engagement).
Votre texte vous sera retourné sous 30 jours avec des propositions d'amélioration.

 

C'est en forgeant,

qu'on devient forgeron !

 

Conseil n°24 : Soignez la présentation

 

Offrez à vos lecteurs

un confort de lecture maximal

... sans trop d'effort !

 

Voilà des jours, des semaines, sans doute des mois, et peut-être davantage, que vous vous attachez tant au fond que vous en avez peut-être oublié la forme.

Si vous êtes dans ce cas, c'est le moment de s'y mettre.

Exit la machine à écrire de grand-papa et -si ce n'est déjà fait- on adopte illico le traitement de texte.

Grâce à ses multiples fonctions, saisie, correction et mise en forme seront facilitées. Impossible de se louper !

Choisissez une police de caractère agréable et une taille de caractère confortable. Aérez votre texte en réglant les marges, en allant à la ligne chaque fois que nécessaire. Organisez vos paragraphes et changez de page chaque fois que vous changez de chapitre.

En quelques clics, justifiez les paragraphes, ajoutez une page de titre et des n° de page ainsi que, pourquoi pas, quelques photos et illustrations, ... Bref, ayez toujours en tête que vous écrivez pour quelqu'un, votre lecteur, et que plus son confort de lecture sera grand, plus vous aurez de chance qu'il arrive au bout de votre récit !

Rapidement, votre texte peut visuellement présenter toutes les qualités d'un résultat professionnel.

Il existe même des modèles de manuscrits à télécharger gratuitement (modèle vierge ou des modèles avec un exemple de contenu).
Vous en trouverez notamment sur https://kdp.amazon.com/fr_FR/help/topic/G201834230 accompagnés de conseils d'utilisation.

Conseil n°25 : Sollicitez un écrivain public

Voilà un métier peu connu et reconnu que celui d'écrivain public. Pourtant, il sait rendre bien des services !

C'est un spécialiste de l'écrit. C'est donc la personne idéale pour vous aider à la rédaction.

Il va commencer par vous écouter, très attentivement, pour vous comprendre et comprendre votre demande car son objectif est de produire un document qui réponde parfaitement à vos attentes.

Il mettra ses qualités rédactionnelles au service de votre projet, soit en corrigeant vos écrits, soit en réécrivant votre récit ou bien en le rédigeant entièrement.

Au final, vous obtiendrez un écrit soigné, autant sur le fonds que dans la forme, et qui reflète votre personnalité.

Bon, il y a quand même un inconvénient : c'est payant.

Alors, pour éviter les mauvaises surprises (chaque écrivain public fixe librement ses prix), pensez à demander un devis ou, a minima, les tarifs pratiqués.

 

 

 

Au besoin,

faites-vous aider par

un spécialiste de l'écrit.

 

Conseil n°26 : Facilitez-vous l'impression

 

Plusieurs solutions d'impression existent.

Optez pour celle répondant

le mieux à vos besoins

(en terme de qualité, coûts, délais...).

 

Envoyer votre manuscrit à un éditeur ? Ça, vous n'avez pas eu besoin de moi pour y penser. Si, si, je le sais. Inévitablement, à un moment ou à un autre, vous y avez pensé parce que... nous y pensons tous !

Bon, autant vous le dire tout de suite : il y a peu d'élus. A moins que vous ne vous soyez déjà fait un nom dans le cinéma, le foot, la politique ou la chanson, ou bien que vous soyez le fils de, vos chances sont extrêmement minces.

Pour voir votre projet aboutir, plusieurs options s'offrent à vous :

Plan A : vous imprimez votre manuscrit sur votre imprimante personnelle, un coup d'agrafeuse et hop, l'affaire est bouclée !

Plan B : vous confiez l'impression et la reliure de votre manuscrit à un professionnel. A proximité de chez vous ou sur le net, vous trouverez facilement une entreprise qui propose un service rapide et pour pas trop cher (par exemple : copees.com, helloprint.fr, printshop.fr).

Plan C : vous trouvez un éditeur. Alors là, on tape dans le dur. C'est, et de très loin, la partie la plus hypothétique de toute votre entreprise. Il existe un nombre incalculable de maisons d'édition, des grandes et des petites, des généralistes et des spécialisées,...


Soyez très attentif au mode de publication proposé : On parle de publication à compte d'éditeur, lorsque la maison d'édition se charge à ses frais de réaliser et diffuser l'ouvrage en rémunérant l'auteur selon les ventes, et de publication à compte d'auteur, lorsque l'éditeur réalise et diffuse l'ouvrage aux frais de l'auteur.

Pour augmenter vos chances, vous serez tenté de taper à de nombreuses portes à la fois mais, et c'est certainement le plus important, ne négligez pas de sélectionner avec soin les maisons d'édition que vous allez contacter. Cette sélection vous évitera bien des peines (car la préparation et l'envoi postal ou courriel des manuscrits est un gros travail) et des déconvenues (les réponses sont tardives, entre 3 mois et deux ans, quand il y en a ! ).

Tiens, à ce propos, je vous suggère de contacter aussi des associations, comme par exemple le CTDEE (Centre Toulousain de Documentation sur l'Exil Espagnol) qui édite des ouvrages écrits et/ou graphiques en lien avec l'exil espagnol, soit par son thème soit par son (ses) auteur(s). Contact et informations sur le site http://www.documentationexilespagnol-toulouse.fr

Plan D : soyez votre propre éditeur. Personnellement, c'est l'option que j'ai retenue.

En fin de compte, c'est à vous de voir.

Conseil n°27 : Recourez à l'autoédition

Qu'est ce que l'autoédition ?

Cela consiste, pour un auteur, à se charger lui-même de l'édition de ses ouvrages, sans passer par l'intermédiaire d'une maison d'édition.

L’autoédition, appelée aussi auto publication, peut se faire sur des sites internet comme lulu.com, librinova.com, publiersonlivre.fr ou encore kdp.amazon.com.

Ce n'est pas bien compliqué car ces sites vous accompagnent de A à Z en mettant à votre disposition tous les outils et fiches pratiques dont vous avez besoin, et vous guident depuis la création de votre couverture jusqu'à la promotion de votre livre, en passant par le choix du format, les formalités à accomplir, le calcul du prix de vente, etc.

En plus, je ne sais pas si c'est le cas de tous les sites (si vous le savez, n'hésitez pas à me l'indiquer en laissant un commentaire) mais publier un livre en autoédition avec kdp.amazon.com ne coûte rien que du temps !


 

 

On n'est jamais

mieux servi que

par soi-même !

Et passez le relais

Le moment est venu de transmettre votre récit, de faire connaître le chemin d'exil de votre famille, de transmettre cet héritage à vos enfants.

Vous connaissez certainement l'histoire du colibri. 

Non ? Mais si, rappelez-vous, je veux parler du colibri qui allait et venait depuis la rivière où il remplissait d'eau son minuscule bec jusqu'à l'énome incendie qui ravageait la fôret et surlequel il laissait tomber son précieux chargement. Alors qu'il survolait un groupe d'animaux qui fuyait flammes, ceux-ci lui demandèrent "Mais que fais-tu, petit colibri ? Ne vois-tu pas que ton oeuvre est vaine ? Que tu n'as aucune chance de venir à bout du brasier ?"

Ce à quoi l'oiseau répondit "oui, je le sais bien. Mais il ne sera pas dit que je n'ai pas fait ma part".

Voilà, vous avez fait votre part et rejoint l'armée des colibris qui luttent contre l'oubli.

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