On se dit toujours qu'on va s'en rappeler. Ce n'est pas vrai !
Quelque soit l'intensité de l'émotion que vous avez ressentie lorsque votre papa chéri ou le grand-oncle que vous adorez, vous a confié cette anecdote qui vous a bouleversé ou fait rire aux larmes, vous allez finir par l'oublier. C'est inévitable.
Même si vous vous êtes montré extrêmement attentif, même si vous avez mis tout votre coeur à tendre l'oreille à votre gentille grand-mère, je vous assure que vous allez finir par oublier tout ce qu'elle vous a raconté ou, et je me demande ce qui est le pire, vous allez tout déformer.
Bon, d'accord. Admettons que la nature vous ait doté d'une mémoire extraordinaire et que vous parveniez à retenir, disons, l'essentiel. Il va quand même arriver un moment où l'anecdote va commencer à se faner, à perdre les couleurs et le parfum qui ont fait naître votre émotion quand votre parent vous l'a confiée. Et, à partir de là, elle ne sera plus tout à fait la même. Vous ne serez plus en capacité de transmettre ce que vous avez reçu.
C'est pour cela qu'il est PRIMORDIAL de tout noter.
C'est pour cela que j'en ai fait mon conseil n°1.
Et quand je dis tout, c'est tout ! Ce que l'on vous raconte bien sûr, dans les moindres détails, mais aussi comment on vous le raconte. Vous devrez relever les mots, les expressions utilisées, surtout si ces mots ou expressions ont un sens particulier pour votre parent. Notez également la date de l'entretien et le nom de votre interlocuteur.
Bref, je crois que vous avez saisi l'idée : il va falloir ne pas vous faire confiance et tout mettre par écrit.
Et si vous passez pour un dingue à sortir un calepin de votre poche à chaque réunion de famille, dites-vous que ce n'est pas bien grave, que cela en vaut la peine et qu'un jour, vous serez récompensé de votre peine.
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