Les auteurs :
Francisco Martínez ROCA, dit Paco Roca, est un scénariste et dessinateur de bande-dessinée catalan connu et reconnu. Nous le retrouverons prochainement dans notre bédéthèque pour ses albums "le Phare", "la Nueve" et "El abismo del olvido".
La 4ème de couverture :
Nous sommes en 1936, époque de grande agitation, tant artistique que politique. En Europe, le fascisme gagne en puissance, et en Espagne la Guerre Civile est près d'éclater.
Afin d'échapper à la tourmente, un certain Jonas quitte Madrid et se rend à Cadaqués pour y devenir le secrétaire du peintre surréaliste catalan Salvador Deseo. Mais ce petit village de pêcheurs baigne dans une ambiance mystérieuse et sinistre. Ses habitants sont effrayés par le peintre qui vit sur la plage de Port Lligat.
Salvador Deseo traverse sa période créatrice la plus excentrique et la plus géniale. Il a besoin de la terre de Cadaqués pour peindre. Et comme le découvrira Jonas durant le temps qu'il passera dans sa maison, il a également besoin de ses habitants pour donner forme à ses cauchemars les plus lugubres.
Pourquoi j'ai aimé cet album ?
En cherchant tous azimuts des albums en lien avec la guerre d'Espagne, il m'arrive parfois de tomber sur des OVNI et Le jeu lugubre est de ceux-là.
Alors oui, l'histoire commence en 1936 juste avant que n'éclate la Guerre civile.
Et oui, il y est question à moments donnés de García Lorca et d'idéaux, d'Allemands en route pour le Maroc, de disparitions inquiétantes, d'une lutte pour la vie.
Mais voilà en quelques mots, tout ce que cette bande-dessinée vous apprendra sur le conflit. Autrement dit, rien du tout !
Car toute cette BD est l'histoire d'un incroyable cauchemar ; celui d'un homme ordinaire, Jonas Arquero, secrétaire d'un homme pas ordinaire du tout, un des plus célèbres artistes du XXème siècle et assurément le plus excentrique : Salvador Dalí.
Un album surprenant, bizarre, dérangeant... en un mot surréaliste, à ne pas mettre entre toutes les mains.
Description : BD adulte. 1 volume (62 p.) en français, édité par Erko, 2002.
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