Fin janvier 1939, les premiers "centres d'accueil" ouvrent à Argelès-sur-Mer, Prats de Mollo, Bourg-Madame et Saint-Cyprien.
Au cours de la 1ère semaine de février, trois zones de rassemblement se dessinent :
- sur les plages du Roussillon : Collioure, Argelès-sur-Mer, St Cyprien, Le Barcarès
- en Haut-Vallespir : Prats-de-Mollo, Arles-sur-Tech, Amélie-les-Bains
- en Cerdagne : Latour de carol, Osseja, Mont-louis.
Mais mi-février, le froid qui sévit force à l'abandon des camps d'altitude. Les hommes sont regroupés sur les plages et les femmes sont déplacées dans des "refuges" à l'intérieur du pays.
Le 23 février 1939, un chargé de mission Responsable de la coordination de l'ensemble des mesures concernant l'accueil des réfugiés espagnols est nommé en Conseil des ministres : le général Ménard. En somme, sa mission consiste à trouver un abri à des dizaines de milliers de personnes, pour quelques mois, jusqu'à la fin de l'été, voire de l'automne 39 tout au plus, et à organiser leur subsistance. Cela en un minimum de temps et de moyen, et - ne l'oublions pas - de façon à permettre une surveillance maximum.
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