Isabel DEL CASTILLO, L'incendie, idées et souvenirs, 165 p., Le-Bousquet-La-Barthe, 2020.
La 1ère édition, en espagnol, date de 1954. Traduit en Français avec le concours de l'association "pour le souvenir du camp de Rieucros", ce témoignage est maintenant disponible en français. Del Castillo, républicaine espagnole, raconte son arrivée en France après la victoire du franquisme, son internement au camp de femmes de Rieucros (48) et sa fuite vers la France libre en Afrique du Nord.
Gisèle GENER GARRIGA, Itinéraire d'une blessure, 154 p., Independently published, 2021.
Roser (la mère de l'auteur) a 4 ans lorsque la guerre civile vient secouer la tranquille petite bourgade de Masllorenç dans la province de Tarragone, et 7 ans lorsque son papa, qui s'est battu dans les rangs de l'Armée populaire, doit se réfugier en France. Elle raconte le quotidien de ceux qui sont restés ; un quotidien de brimade, d'humiliation et de peur, qui va la conduire à s'exiler elle-aussi, avec sa mère, quelques années plus tard.
Judith MANYA, Manuel atypique d'histoire, 156 p., Trabucaire Editions, 2022.
34 élèves du Lycée Arago de Perpignan ont récolté auprès de leurs parents, grands-parents ou arrière grands-parents, témoignages, photographies, extraits de carnet de guerre, lettres et dessins... Contextualisé par leur professeure, Judith Manya, ce travail de recherche redonne corps à l'exode, l'exil, la guerre, la résistance, la déportation,... et propose une réflexion sur le rôle de l'enseignant.
Amada PEDROLA-ROUSSEAUD, Miquel Pedrola, une renaissance, 253 p., Les Éditions Libertaires, 2021.
Deux histoires se mêlent, se racontent, se font écho : celle du père, Miquel Pedrola, catalan de Barcelone, très jeune militant du P.O.U.M., mort sur le front d'Aragon quelques jours après ses noces, et celle de la fille (l'auteur), enfant de la Retirada qui n'a jamais connu son père, et qui découvre 75 ans plus tard, une fois adulte la personne qu'il était vraiment.
Serge MESTRE, Les plages du silence, 177 p., reédité par Sabine Wespieser, 2013.
La 1ère édition étant épuisée (Editions Ombres, 1991), Serge Mestre réécrit son roman, sans rien pouvoir cependant ajouter au parcours de Manu. Dans un style empreint de poésie, il décrit avec justesse et mélancolie l'immense désarroi de ceux qu'il appelle les "orphelins d'histoire", ces descendants pour qui la mémoire familiale demeurera à jamais "un mystère jonché de trous."
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