Il m'est difficile de comprendre qu'on puisse encore refuser de condamner la mémoire du dictateur qui, en 1936, s'était déclaré prêt à tuer la moitié de l'Espagne, difficile aussi d'accepter l'impunité persistante du franquisme. Je ne suis pas la seule. Mais le temps a passé, la société espagnole a changé et je suis curieuse de savoir quel regard celle-ci va porter, en 2025, sur les manifestations des nostalgiques du franquisme : indifférence ? indignation ? résignation ?
Dans le même temps, l'année qui s'ouvre est aussi la dernière pour la récupération de la nationalité espagnole en vertu de la Loi de mémoire démocratique. Alors, si ce n'est déjà fait, je vous invite à vérifier si vous remplissez les conditions pour en bénéficier. Pour cela, vous pouvez consulter notre page spéciale "nationalité" ou vous connecter sur la page dédiée du site officiel du ministère espagnol des affaires étrangères https://www.exteriores.gob.es/ . En effet, nous n'avez que jusqu'au 21 octobre 2025 pour accomplir les formalités.
Quoi qu'il en soit du conflit de mémoire en et hors d'Espagne, je vous souhaite de tout cœur une belle et heureuse année 2025, ¡salud!
¡Feliz año nuevo! Salud, amor... pero sobre todo ¡que no nos falte la esperanza!
Carine D.
Un chemin de la Retirada
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